La voie des émotions : la joie est un oiseau libre que l'on accueille au cœur de soi
- Deroubaix Marina
- 8 oct.
- 3 min de lecture

Qu'est-ce que la joie ?
D’un point de vue biologique, quand on ressent de la joie, notre corps libère des hormones de détente et de lien, notre système nerveux parasympathique s’active, nos muscles se relâchent, notre digestion reprend, notre respiration s’apaise et notre immunité est renforcée. La joie est biologiquement une indication du retour à l’équilibre, le relâchement des tensions, l’éloignement des menaces et dangers, elle est le symptôme de l’homéostasie : la régulation de notre état interne face aux perturbations externes. Tout fonctionne et tout est cohérent, autant le corps que le psychisme.
D’un point de vue émotionnel, la joie peut servir de boussole intérieure pour nous montrer ce qui est juste pour nous, comme si elle disait « là, ça vibre, c’est vivant, c’est bien, on continue ». Elle sert à reconnaître ce qu’on veut, ce qu’on ne veut pas, qui on est, ce qui nous anime et nous nourrit. Elle ne ment pas : ce n’est pas parce que la société et ses injonctions vous disent que vous devez aimer quelque chose que vous allez forcément ressentir de la joie en le faisant. Tout le monde est différent, à vous de découvrir ce qui vous procure de la joie ou non, en vous observant et en expérimentant.
C’est le beau temps après la pluie, le printemps après l’hiver, la lumière après l’ombre. La joie peut se ressentir comme un feu intérieur qui réchauffe doucement, une vibration agréable au creux de la poitrine, une musique douce qu’on est seul(e) à entendre, un moment de grâce où les tensions sont absentes et un sourire se dessine.
Elle est toujours accessible même si on subit des perturbations, ce n’est donc pas parce qu’on vit des épreuves que la joie est impossible, au contraire : elle ne se manifestera que plus fortement par contraste une fois la tempête éloignée, comme un puissant rayon de soleil qui perce les nuages après un gros orage. L’important est de toujours lui tenir la porte ouverte, de s’autoriser à la ressentir, de l’accueillir au creux de soi comme un petit oiseau trempé et malmené par la pluie.
Elle est plutôt discrète, à ne pas confondre avec l’excitation. La joie peut être intense mais le plus souvent est un contentement parfois fugitif si on n’y est pas habitué(e), comme une récompense, puis de plus en plus ancrée en nous quand on la remarque, qu’on l’accueille et qu’on la cultive.
Comment faire ?
En gardant une cage ouverte pour que l’oiseau puisse aller et venir à sa guise, selon les intempéries. En s’assurant que la mangeoire est pleine de ce que l’oiseau aime manger, que de l’eau est disponible et en laissant la fenêtre ouverte.
Concrètement, on la cultive en s’observant quand elle est là pour reconnaître les signe de sa présence, en notant ce qui nous fait ressentir de la joie, puis à agir en conséquence pour s’assurer qu’elle séjourne régulièrement en nous.
Acceptons aussi que c’est un oiseau libre qu’on ne peut garder en captivité, ou forcer à venir vivre dans notre cage intérieure. Parfois la cage est vide, et ce n’est pas une fatalité, c’est humain et vous n’en serez que plus heureux(ses) quand l’oiseau revient. L’important, c’est de se rappeler que l’oiseau existe et peut toujours revenir.
Si ce thème vous parle, je peux vous aider à faire le point au travers d’une séance « Point de rencontre », puis vous accompagner lors de séances supplémentaires si vous en ressentez le besoin. Réservez directement en ligne ou contactez-moi via le formulaire pour plus d’informations.



Commentaires