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Changer sans se battre contre soi : le rôle du bénéfice secondaire inconscient

  • Photo du rédacteur: Deroubaix Marina
    Deroubaix Marina
  • 29 oct.
  • 3 min de lecture
Personne tenant une cigarette et réfléchissant, avec deux bulles de pensée montrant une cigarette et des rouages, symbolisant la recherche du sens inconscient derrière une habitude.
Et si derrière chaque habitude se cachait une intention positive ?

Notre inconscient cherche toujours à répondre à un besoin, même à travers un comportement que l’on voudrait changer. Il est responsable de la plupart de nos comportements, qu’il élabore en fonction de nos croyances, de notre environnement, de notre éducation et de nos besoins perçus. S’il garde une habitude, un comportement ou une réaction c’est qu’il estime que ça nous sert, que ça nous protège ou que ça nous correspond.


Même si ces habitudes peuvent parfois menacer notre santé en dépit de toute logique, comme le fait de fumer ou se ronger les ongles, ou peuvent paraître complètement obsolètes, comme sucer son pouce alors qu’on n’est plus enfant, elles répondent à un besoin qu’on a et que l’inconscient ne sait pas combler autrement. C’est le bénéfice secondaire. Par exemple, le fait de se ronger les ongles, même si à première vue ça ne « sert à rien », une personne peut avoir pris cette habitude pour apaiser les tensions qu’elle ressent sans en avoir forcément conscience, et qu’elle ne parvient pas à apaiser autrement.


Même si en apparence ça ne nous fait pas du bien, ça répond à un besoin dont on n’a pas forcément complètement conscience, ou ça a répondu à un besoin à un moment et depuis l’inconscient n’a pas fait de mise à jour. Changer c’est faire consciemment cette mise à jour et cela demande des efforts, de la constance, de la discipline et une bonne dose de volonté.


En théorie tout le monde en est capable, mais tout le monde n’en a pas forcément la possibilité selon ses propres circonstances : manque de temps, charge de travail, responsabilités chronophages… Quand on se lève tôt pour s’occuper de ses enfants, puis qu’on enchaîne sur une journée de travail, qu’on rentre le soir pour de nouveau s’occuper de ses enfants, avoir en plus des activités, des sorties : cela peut vite devenir compliqué de trouver du temps et de l’énergie pour tenter de se changer.


D’autant plus que l’inconscient est rarement coopératif comme je l’expliquais dans mon article sur le livre de Joe Dispenza quand il parle du cerveau : pour lui, le changement équivaut à la mort. Il y a une véritable résistance contre laquelle on doit lutter, donnant l’impression de littéralement se battre contre soi-même. D’ailleurs on dit souvent en parlant de ces comportements et habitudes « c’est plus fort que moi ».


Ne vous en voulez pas de ne pas arriver à changer ce que vous voulez changer dans votre inconscient, ce n’est pas très productif déjà, et vous méritez des encouragements et non pas des jugements. On fait tous et toutes du mieux qu’on peut avec ce qu’on a. Vous pouvez déjà commencer par vous observer avec honnêteté et vous poser des questions sur ces comportements ou habitudes que vous désirez changer : qu’est-ce que cela vous ap

porte ? Quelle sensation cela vous procure ? Quelle émotion cela vous suscite, ou vous permet d’éviter ? Quelle image de vous est-ce que cela vous donne ? Quel est votre ressenti quand vous avez ce comportement ? Que refusez-vous de lâcher ? Qu’est-ce que vous vous dites ?


C’est déjà un pas énorme que de prendre le temps de prendre conscience de soi, avec patience et intention, sans forcément tout de suite se mettre la pression de trouver une solution. Comme disait Socrate, « les gens qu’on interroge, si on les interroge bien, trouvent d’eux-mêmes les bonnes réponses ». Ce  « on », ça peut être vous-même. Peut-être que vous ne parviendrez pas à effectuer le changement voulu sans aide, mais ce n’est pas le but. C’est toujours possible et même plutôt recommandé de demander de l’aide quand on en a besoin.


Mais vous pouvez au moins creuser au maximum pour tenter de mettre au jour votre bénéfice secondaire, vous accorder de l’attention et vous poser des questions pour mieux vous comprendre – et qui sait, mieux vous accepter. Peut-être qu’en comprenant votre besoin profond, vous déciderez par vous-même de vous en libérer et votre inconscient suivra.

Une question après l’autre, un jour après l’autre. Laissez-vous surprendre par votre propre capacité à dénouer vos nœuds.


Si ce thème vous parle, je peux vous aider à faire le point au travers d’une séance « Point de rencontre », puis vous accompagner lors de séances supplémentaires si vous en ressentez le besoin. Réservez directement en ligne ou contactez-moi via le formulaire pour plus d’informations.

 
 
 

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