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Recommandation de lecture N°2

  • Photo du rédacteur: Deroubaix Marina
    Deroubaix Marina
  • 20 juin
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 août


Illustration d’une personne lâchant un ballon marqué “Opinion des autres” qui s’envole dans le ciel, symbolisant le détachement face au regard extérieur.
Lâcher le besoin de contrôler l’opinion des autres, c’est retrouver sa liberté intérieure

Ce que les autres pensent de vous ne vous regarde pas.


Qu’est-ce que ça vous fait, de lire cette phrase ?

On pourrait se dire que c'est contre-intuitif. On pourrait se dire que si, évidemment que ça nous regarde ; après tout, c’est bien de nous dont il est question. Pour beaucoup, cette pensée devient même une prison : on se définit à travers ce que l’on imagine que les autres pensent de nous.


Alors on se police. On se rétrécit. On édulcore ce que l’on dit, ce que l’on pense, parfois même ce que l’on ressent. On se tord dans tous les sens pour projeter l’image la plus aimable possible.

Parce qu’au fond, on veut être aimé. Et le pire, c’est que malgré tous nos efforts, certaines personnes garderont quand même une image négative de nous. Et ça fait mal ! On doute, on se dit qu’on n’est pas assez.


Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, voici ma deuxième recommandation de lecture : "Avoir le courage de ne pas être aimé", d’Ichiro Kishimi et Fumitake Koga. Ce livre, construit sous forme d’un dialogue entre un philosophe et un jeune homme en crise, s’appuie sur les théories d’Adler, un contemporain de Freud et Jung, bien moins médiatisé, mais tout aussi percutant.


Adler propose une idée radicale : vous êtes libre. Ce que vous faites, vous le choisissez, souvent dans un but précis mais pas forcément conscient.


Rien ni personne ne vous oblige à continuer de faire ce que vous faites… sauf vous. Vous pouvez choisir de vous autoriser à être pleinement vous-même, à 100 %, sans maquillage social.

Oui, cela déplaira à certains, et oui, vous serez peut-être jugé(e), taxé(e) de “trop” ou “pas assez”.


Mais… et alors ? Ça en dit plus sur eux que sur vous, ça montre qu'eux, à votre place, se sentiraient "trop" ou "pas assez" - mais ils ne sont pas vous, et vous n'êtes pas eux.


Vous, vous ne faites qu’exister. Et si votre existence authentique dérange, alors vous n’êtes simplement pas au bon endroit, ni avec les bonnes personnes. Cette perspective ouvre un espace mental gigantesque. Dorénavant, vous n’avez plus qu’une seule vraie question à vous poser : qu’est-ce que vous, vous voulez ?


Cela ne signifie pas ignorer l’impact de vos actes sur autrui, car notre liberté s’arrête là où commence celle des autres. Mais cela signifie que vous n’êtes pas responsable de la manière dont les autres vous perçoivent, à partir du moment où vous êtes aligné(e) avec vous-même. Ce sont eux qui choisissent de réagir ainsi et cela ne vous regarde pas, dans le sens où c'est hors de votre contrôle et en plein dans le leur.


S’affranchir du regard des autres, ce n’est pas être égoïste, c’est se respecter. C’est respecter la personne que l’on est à l’intérieur, même si elle ne rentre pas toujours dans les cases, même si elle dérange parfois.


Parce que chaque fois qu’on s’adapte contre notre volonté, dans l’espoir d’être aimé, d’être accepté, ou de ne pas faire de vagues, il y a une part de nous, souvent notre enfant intérieur, qui nous regarde faire avec de grands yeux tristes et silencieux : “Et moi, tu m’écoutes quand ?”


Alors, peut-être que ce livre ne vous dira pas quoi faire, mais il pourrait bien vous redonner le droit d’exister sans vous excuser. Et en vous redonnant ce droit, vous le redonnez aussi aux autres.


Si ce thème vous parle, je peux vous aider à faire le point au travers d’une séance « Point de rencontre », puis vous accompagner lors de séances supplémentaires si vous en ressentez le besoin. Réservez directement en ligne en cliquant sur "Réserver une séance" dans le menu en haut de page, ou contactez-moi via le formulaire pour plus d’informations en cliquant sur "Contact", toujours dans le menu en haut de page.

 
 
 

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