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3 petits pas avant d'oser la thérapie

  • Photo du rédacteur: Deroubaix Marina
    Deroubaix Marina
  • 25 juin
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 août


Illustration de trois marches menant à une porte avec un panneau “thérapie”, symbolisant les étapes avant de commencer un accompagnement.
Avancer pas à pas vers la thérapie permet d’aborder ce chemin en confiance.

Vous songez à vous faire accompagner mais, chaque fois que vous y pensez, mille objections se dressent : le temps qui manque, la peur de signer pour des années de divan, l’idée de confier vos pensées les plus intimes à un(e) inconnu(e), l’impression qu’un étranger ne pourrait rien voir que vous n’ayez déjà retourné dans tous les sens, la honte d’avoir besoin d’aide…

C’est humain. Pourtant, il existe des petites actions, modestes mais puissantes, qui préparent le terrain et vous aident à passer de l’hésitation à la décision afin d'oser la thérapie ; ou, au minimum, à mieux comprendre ce que vous traversez.


1. Verbaliser par écrit ou par oral


Difficile de mettre des mots sur ses maux lorsque ceux-ci sont enfermés dans notre tête en train de tourner comme du linge dans une machine. Même si vous pensez que vous savez, c’est comme vouloir se coiffer sans miroir, on devine la forme sans jamais être tout à fait sûr(e)s.


Le fait de verbaliser permet de s’assurer que l’on est cohérents avec soi-même et apprend à mieux cerner ce qui nous affecte. Décrivez la ou les situations qui vous préoccupent, peu importe la forme que ça prend : un podcast imaginaire, des mots, des phrases construites, un dessin, des symboles...L’important, c’est que ce qui sort va devenir votre miroir interne.


Vous pouvez par la suite garder ou brûler vos écrits ou vos enregistrements, ça peut avoir un aspect thérapeutique et surtout vous enlever la crainte d’être lu ou écouté ; le plus important est de faire l’effort conscient de sortir les mots/maux de sa tête pour pouvoir les observer.


2. Délimiter votre territoire


Une fois les maux verbalisés, demandez-vous pour chaque élément « Puis‑je agir directement là‑dessus ? » Si la réponse est oui, cela fait partie de votre territoire et vous appartient. Sinon, c’est hors de votre contrôle et il est vain de s’en soucier.


L’exercice peut paraître austère, mais il apporte un soulagement immédiat : vous cessez de dépenser de l’énergie à vouloir modifier l’inamovible et vous récupérez de la puissance pour agir sur ce qui vous appartient.


Par exemple, si vous avez eu une conversation tendue avec quelqu’un et vous n’arrivez pas à penser à autre chose. Vous rejouez la scène en boucle dans votre tête, vous vous demandez si vous auriez dû dire ou faire les choses autrement, ou s’il faudrait écrire un message pour « réparer » ou vous justifier.


Dans ce cas :

• Sur quoi puis-je agir directement ?

« Je peux choisir d’exprimer ce que je ressens avec calme si j’en ai besoin. »

« Je peux me demander ce que j’aurais aimé entendre, et m’en occuper moi-même en priorité. »

• Sur quoi n’ai-je aucun contrôle ?

« Je ne peux pas forcer l’autre à me comprendre ou à réagir comme je l’espérais. »

« Je ne peux pas réécrire ce qui a déjà été dit ou fait. »


3. Mettre en œuvre un micro pas pour prouver que c’est possible


Avec la clarté retrouvée, il vous reste à initier le mouvement, enclencher quelque chose. Choisissez une action minuscule : l’équivalent symbolique d’appuyer sur l’interrupteur dans une pièce sombre. Ce peut être téléphoner pour demander un tarif, marcher quinze minutes sans écouteurs pour laisser remonter les sensations corporelles, dire « non » à une sollicitation qui surcharge votre agenda. L’important n’est ni le spectaculaire ni la perfection  : c’est le mouvement.


Une fois cette action accomplie, notez ce qui change, même légèrement : respiration plus ample, pensée un peu moins embrouillée, sentiment fugitif de fierté. Votre cerveau enregistre : « Je peux changer », et cela rend le pas suivant, et peut‑être la prise de rendez‑vous, beaucoup moins intimidant.



Ces trois gestes : mettre des mots, tracer votre territoire, oser un micromouvement, ne sauraient se substituer à un travail thérapeutique complet. Voyez‑les plutôt comme la rampe d’accès : ils montrent que vous pouvez déjà agir, et ils vous révèlent le tempo qui vous convient le mieux.

En prenant ce temps d’expérimentation personnelle, vous affûtez votre discernement : vous sentez ce qui vous aide vraiment, la cadence qui respecte votre écologie intérieure, le type de présence dont vous avez besoin.

Lorsque vous ressentirez l’envie d’être accompagné(e), vous aurez une meilleure idée de ce qui vous convient, du rythme qui vous est juste, et de la relation qui vous semble appropriée. Choisir la bonne personne deviendra simplement l’étape suivante d’un mouvement déjà engagé, au lieu d’un saut dans l’inconnu.


Si ce thème vous parle, je peux vous aider à faire le point au travers d’une séance « Point de rencontre », puis vous accompagner lors de séances supplémentaires si vous en ressentez le besoin. Réservez directement en ligne en cliquant sur "Réserver une séance" dans le menu en haut de page, ou contactez-moi via le formulaire pour plus d’informations en cliquant sur "Contact", toujours dans le menu en haut de page.

 
 
 

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