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Libérez-vous des contraintes : la police du sandwich

  • Photo du rédacteur: Deroubaix Marina
    Deroubaix Marina
  • 25 août
  • 3 min de lecture
Illustration humoristique d’un policier avec des menottes et un symbole de sandwich, représentant la “police du sandwich” et l’idée de se libérer des contraintes.
Libérez-vous des contraintes inutiles : la “police du sandwich” n’existe pas.

Un jour, je suis tombée sur un conseil qui m’a marquée : personne ne viendra vous arrêter si vous mangez les ingrédients d’un sandwich séparément. Pain d’un côté, fromage de l’autre, jambon à part : le besoin est rempli, même sans sandwich “officiel”.


Ce conseil venait d’un fil de discussion où des personnes échangeaient leurs astuces pour traverser une dépression. L’une d’elles expliquait que même se préparer un simple sandwich lui semblait insurmontable. Une autre lui a répondu : « Alors mange chaque ingrédient séparément. Personne ne va venir t’arrêter parce que tu n’as pas mangé ton pain, ton jambon et ton fromage sous la forme d’un sandwich en bonne et due forme. »


J’ai adoré cette image, et je l’ai reliée à d’autres situations. Par exemple, une personne partageait sa difficulté à se doucher, à rester debout sous le jet d’eau. La réponse fut la même : « Tu peux te doucher allongée. » Là encore, personne ne va débarquer pour t’accuser de ne pas prendre ta douche “correctement”.


C’est comme ça qu’est né dans mon esprit le concept de « la police du sandwich ». Chaque fois que je me surprends à m’imposer des contraintes absurdes, à m’asséner des « il faut que » ou des « je dois », je me demande : Selon qui ? Est-ce que la police du sandwich va venir m’arrêter si je le fais plus tard, autrement, ou pas du tout ?


Et la plupart du temps, la réponse est non. Il ne se passe rien, si ce n’est que je m’allège d’une contrainte que je m’étais inventée.


Prenons un exemple banal : la vaisselle. On est seul(e), mais on sort tout de même une assiette, un verre, des couverts… Alors qu’on pourrait très bien manger directement dans la casserole et ne pas perdre de temps avec beaucoup de vaisselle à faire. Qu’est-ce qui nous en empêche ? Que “ça ne se fait pas” ? Mais selon qui ? Est-ce que la police de la bienséance va débarquer pour vous arrêter parce que vous ne mangez pas “correctement” ?


Bien entendu, chacun a ses routines, ses petits standards personnels. L’idée ici n’est pas de juger, mais de vous inviter à vérifier que ces standards sont bien les vôtres, pas des normes arbitraires héritées du « tout le monde fait comme ça ». Comme si la police allait vraiment venir vous arrêter parce que vous osez faire différemment. Vous avez le droit de ne pas faire comme tout le monde !


Petite précision tout de même : notre liberté s’arrête là où commence celle des autres. Le concept de la « police du sandwich » ne veut pas dire qu’on peut tout balancer par-dessus bord sans conséquence. Si nos “standards personnels” deviennent par exemple de ne jamais se laver, au bout d’un moment ça pose problème : pour la santé, pour les relations, pour la vie collective. La clé est de distinguer les contraintes absurdes, celles qui ne nuisent à personne et ne changent rien au besoin réel, des règles de base qui permettent de vivre ensemble.  


Libérez-vous des contraintes : si ça fonctionne pour vous, si ça remplit le besoin recherché, et que ça respecte la liberté des autres d’en faire autant, alors c’est suffisant. Le reste, ce n’est que la police du sandwich.


Si ce thème vous parle, je peux vous aider à faire le point au travers d’une séance « Point de rencontre », puis vous accompagner lors de séances supplémentaires si vous en ressentez le besoin. Réservez directement en ligne ou contactez-moi via le formulaire pour plus d’informations.


 
 
 

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